COGOLIN FORUM
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
COGOLIN FORUM

Une tribune libre pour un débat d’idées et de propositions sur quel Cogolin désirons-nous demain - agenda 21 - développement durable - circulation - bio-diversité ...

Qui se cache derrière JANUS?


COGOLINFORUM et JANUS c'est lui !


Retrouvez les grands thèmes de réflexion sur le site...  http://cogolinforum.free.fr

Le Deal du moment : -15%
(Adhérents Fnac) LEGO® Star Wars™ ...
Voir le deal
552.49 €

Vous n'êtes pas connecté. Connectez-vous ou enregistrez-vous

L'EPIPHANIE

Aller en bas  Message [Page 1 sur 1]

1L'EPIPHANIE Empty L'EPIPHANIE Mar 4 Jan - 3:04

janus


Admin


L'EPIPHANIE Epiphany1

L'Épiphanie est une fête d'origine païenne, durant laquelle on célébrait les Epiphanes, autrement dit Apollon et le Soleil qui Lui est associé ainsi que les autres Dieux Souverains (Dieux Epiphanes : Zeus, Athéna, Hermès, Héra, Poséidon, Déméter, Héphaïstos, Aphrodite, Arès, Artémis, Hestia).
Cette fête a été christianisée, et l'Épiphanie célèbre la visite des mages à l'enfant Jésus, le Messie dans le monde. Elle a lieu le 6 janvier.
En France et en Belgique, puisque ce jour n'est pas férié, elle est célébrée le deuxième dimanche suivant Noël.

« Épiphanie » est un mot d'origine grecque, Epiphaneia) qui signifie « manifestation » ou « apparition » – du verbe φάινω (faïnò), « se manifester, apparaître, être évident » – et dont l'utilisation est antérieure au christianisme [2]. La fête s'appelle aussi « Théophanie », qui signifie « manifestation de Dieu ». Cet ancien nom subsiste aujourd'hui dans le prénom féminin Tiphaine (en anglais Tiffauges).

1. La signification de l'Epiphanie : manifestation divine

L'Épiphanie, est la fête qui célèbre la manifestation de Dieu aux hommes.
Le 6 janvier, on fête les trois grandes manifestations de Jésus Christ : L'adoration des Mages,
le baptême du Christ au Jourdain
et le premier miracle de Jésus aux noces de Cana.

La mention de ces trois manifestations se trouve en ce jour dans les divers textes liturgiques d'Orient et d'Occident, mais en Occident, l'accent  se porta surtout sur l'adoration des Mages, et à l'inverse en Orient sur le baptême dans le Jourdain.

SIGNIFICATION DE L'épiphanie EN OCCIDENT :
MANIFESTATION  AUX MAGES ET VISITE DES MAGES
Dans la liturgie occidentale, la fête de l'Épiphanie célèbre la manifestation de Dieu aux mages et plus largement aux païens.

La fête était à l'origine, jusqu'à la fin du IVe siècle, la grande et unique fête chrétienne de la manifestation du Christ dans le monde : incarnation, Nativité, manifestation par la venue des mages, manifestation par la voix du Père et la colombe sur le Jourdain, manifestation par le miracle de Cana.
Depuis l'introduction d'une fête de la Nativité (Noël) le 25 décembre, l'Épiphanie s'est spécialisée de façons diverses selon les confessions, et a adopté des sens variés.

2. Quelle est la signification symbolique du récit de la visite des mages et de l'attitude d' Hérode ?

Le  récit de la visite des mages exprime une manifestation de Dieu aux païens. Une étoile les met en marche et les conduit jusqu'à l'enfant Jésus.
Tout le récit souligne le contraste entre l'attitude des mages et celle d'Hérode et des scribes de Jérusalem devant la manifestation divine.
Les mages, qui sont des païens,  se mettent en marche, sur le signe de l'étoile, à la recherche de l'enfant qui vient de naître.
Quand ils le trouvent, ils éprouvent une grande joie, se prosternent devant lui et lui offrent des présents.
Par contre, en apprenant l'apparition de l'étoile et l'arrivée des mages, Hérode et tout Jérusalem fut prit d'inquiétude. Le roi Hérode veut faire périr l'enfant qui pourrait devenir pour lui un rival : le roi messie.
Les chefs des prêtres et les scribes, qui connaissent pourtant les prophéties sur la naissance du messie à Bethléem, ne cherchent pas à le connaître.
Quand Mathieu écrivit son évangile, la communauté chrétienne vivait une situation paradoxale : beaucoup de païens se convertissaient à la foi chrétienne et par contre la majorité des juifs rejetaient l'Évangile et persécutaient les  chrétiens.
Cette conjoncture était difficile à accepter pour un juif comme Mathieu qui avait une vive conscience que le peuple juif était le peuple élu qui avait été choisi par Dieu pour accueillir le messie. La communauté chrétienne voit dans l'histoire des mages et d'Hérode la préfiguration de ce qu'elle vivait. Ce récit éclaire son épreuve par une nouvelle espérance.

3. Qui étaient les mages ?

Le récit de Matthieu ne dit presque rien sur les Mages. Il ne dit pas qu'ils sont trois et que ce sont des rois.  
Il signale seulement que ces mages venaient d'Orient. - Qui étaient- ils ?  En fait, dans l'Ancien Testament, nous n'avons trace de "mages" qu'au début du livre de Daniel. L'épisode se déroule justement en Orient, à Babylone. Le roi Nabuchodonosor est profondément troublé par un songe. Il convoque les mages de son pays pour qu'ils puissent interpréter ce songe étrange. Chez les Perses et les Mèdes les mages constituaient une caste sacerdotale; ils formaient le conseil secret des rois, administraient les affaires religieuses et se vouaient à l'étude  de l'astronomie

4. La mystérieuse étoile des mages ?

L'Évangile parle d'une étoile des mages.
Il dit qu'ils furent guidés par une  étoile jusqu'à la crèche.
On a souvent cherché ce qu'était cette étoile des mages.
Par exemple, on a suggéré qu'elle aurait pu être la comète de Halley, qui justement est passée à proximité de la terre vers l'an 11 avant J.-C.
Cette date correspond à peu près avec celle où on a estimé que Jésus est né: 6 ou 7 ans avant notre ère.
Un grand astronome, Kepler, suggéra que l’étoile des mages aurait pu être une nova.
Cette théorie est renforcée par la découverte d'un astronome chinois qui, dans les archives des Chroniques chinoises, a remarqué qu'un objet céleste, qui aurait pu être une nova, a été repéré vers l'an 5 avant J.-C.

Une autre hypothèse  sur l' étoile des mages est celle de la conjoncture  des planètes Jupiter et Saturne puis de Mars, vers l'an 6 avant J.-C.
Tous ces mouvements uniques des planètes auraient pu être interprétés par des astrologues comme signe d'un important événement proche. Or les Mages étaient sans doute astrologues.

5. Le symbole de l'étoile des mages

Plus que le caractère historique de l'étoile des mages, ce qui est important c'est l'aspect symbolique de l'étoile des mages.
Elle est le symbole de la manifestation de Dieu aux païens.
Une étoile les met en marche et les conduit jusqu'à Jésus.
Elle  est peut-être plus symbolique qu'historique.
L’étoile des Mages pourrait bien ne représenter qu’un symbole, dont il est vain de chercher à établir la réalité astronomique.

6. L'adoration des mages et les cadeaux des mages : L’or, l’encens et la myrrhe.

Concernant l'adoration des mages, l'Évangile dit : " Les mages se prosternèrent et l'adorèrent.  
Ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et lui offrirent en présent de l'or, de l'encens et de la myrrhe".
Ces cadeaux des mages ont une signification symbolique :
l'or  célébrait la royauté,
l'encens la divinité
et la myrrhe annonçait la souffrance rédemptrice.  
La myrrhe est une résine odorante venant d’un arbre d'Arabie, le balsamier.

SIGNIFICATION DE épiphanie EN ORIENT :
MANIFESTATION DIVINE AU BAPTÊME DE JÉSUS

Dans la liturgie orientale, la fête de l'Épiphanie célèbre la manifestation de Dieu au moment du Baptême de Jésus. Le récit du baptême de Jésus exprime une manifestation divine assez différente de la manifestation aux mages.
C'est une "théophanie" trinitaire, c’est-à-dire que les trois personnes de la Sainte Trinité sont manifestées.
C'est une manifestation du mystère de Dieu, manifestation plus spirituelle, mais moins universelle.

En ce temps-là, Jésus vint de Nazareth en Galilée, et il fut baptisé par Jean dans le Jourdain.
Au moment où il sortait de l'eau, il vit les cieux s'ouvrir, et l'Esprit descendre sur lui comme une colombe.
Et une voix fit entendre des cieux ces paroles: Tu es mon Fils bien-aimé, en toi j'ai mis toute mon affection

7. Quelle est la signification du récit du baptême de Jésus ?

L'évènement comporte deux étapes. Jésus reçois d'abord le baptême de Jean qui est un baptême pour la remissions des péchés.
Le premier geste public de Jésus, qui est sans péché, est un geste de solidarité avec les pécheurs. Il se place parmi les pécheurs.
En se soumettant au baptême de pénitence, Jésus exprime un choix concernant sa mission. Il inaugure son ministère de serviteur.
L'abaissement de Jésus a son baptême aboutit à une "théophanie".
Au moment ou il se met du coté des pécheurs, il est manifesté comme fils de Dieu.
Après avoir plongé dans l'eau comme les pécheurs, il est glorifié lorsqu'il remonte de l'eau : l'Esprit descend sur lui et le Père s'adresse à lui.
Jésus vit le ciel "s'ouvrir" (expression qui exprime la communication entre le ciel et la terre) et l'Esprit descendre sur lui comme une colombe.
Jésus est alors rempli de l'Esprit Saint.
Le centre de l'épisode, c'est la voix du Père qui dit : "Tu es mon fils bien aimé, en toi j'ai mis toute mon affection".
Cette parole évoque la vocation d'Isaïe, c'est une référence au texte :
"Voici mon serviteur que préfère mon âme" (Isaïe 42/1).
Le "Cantique du serviteur" constitue l'arrière fond biblique du récit.

8. Signification du baptême de Jésus selon les Églises d'Orient

Les pères de l'Église d'orient, comme St Cyrille de Jérusalem, ont vu dans le baptême de Jésus non seulement une théophanie, mais une bénédiction des eaux.
En descendant dans le Jourdain, le Christ a pénétré dans un "tombeau liquide" comme dans le séjour des morts.
En plongeant dans l'eau, le Christ par le contact de sa divinité a apporté a l'eau sa sainteté.
La plongée du Christ dans l'eau a déclenché une manifestation divine.
En purifiant et en sanctifiant les eaux, il leur a donné le pouvoir de purifier. L'église d'orient a relu le récit du baptême de Jésus à la lumière de la pratique du baptême chrétien

La fête de l'épiphanie ou fête des rois
A l’époque des Romains, on fêtait les Saturnales. Ces fêtes duraient 7 jours et chacun avait le droit de faire ce qu’il voulait. C’est à ce moment là qu’est venue la tradition d’envoyer des gâteaux à ses amis.
Sous l’Ancien Régime, on appela ça ‘le gâteau des rois’ car on le donnait au même moment que sa redevance (comme les impôts) et il fallait en offrir un à son seigneur.
En 1801, on a décidé que la date de l’épiphanie (qui signifie ‘apparition’) serait le 6 janvier.

L'Épiphanie, ou fête des rois, commémore la visite des trois rois mages, Melchior, Gaspard et Balthazar venus porter des présents à l'enfant Jésus : de la myrrhe, de l’encens et de l’or.

L'EPIPHANIE Rois-mages

Étymologie :
•Balthazar : Dieu protège le roi (grec).
•Gaspard : Gardien du trésor (hébreu).
•Melchior : Roi (perse).

Pour trouver leur chemin jusqu'à la crèche, les mages ont suivi une étoile plus brillante que toutes les autres. C’est ce qui les a guidés et on l’appelle l’étoile du berger.

La planète Vénus :
L'énergie de toutes nos relations.
Le mot clé de l’influence de Vénus est la bonté.
Vénus est appelée Etoile du Berger car elle peut être visible dans le ciel du matin avant notre étoile, le Soleil, ou dans le Ciel du soir après le coucher de celui–ci.

Aujourd’hui, la tradition veut que pour le ‘Jour des rois’, on partage un gâteau appelé galette. Selon la région, il s’agit soit d’un gâteau feuilleté soit d’un gâteau brioché.

On a le choix entre :
la brioche nature, toute simple, en forme de grosse roue avec dessus des pépites de sucre. En Provence, la brioche, toujours ronde mais fourrée aux fruits confits. La galette, assez rare aujourd'hui, dite "sèche", simple pâte feuilletée sucrée. La galette feuilletée fourrée de frangipane, sorte de crème d'amande inventée par Frangipani, beau saucier florentin.

Dans cette galette est dissimulée une fève.
Celui qui mange la part contenant la fève est déclaré roi.
La coutume veut que le plus jeune de la famille se glisse sous la table pour désigner qui aura quelle part. Ainsi, personne ne peut tricher.
On pose une couronne sur la tête du roi qui doit alors choisir sa reine (ou le contraire).
Dans certaines familles, on laisse de côté la "part du pauvre" ou celle du Bon Dieu, offerte le plus souvent au visiteur imprévu.
Une légende raconte que la fève serait née le jour ou Peau d’Ane avait oublié sa bague dans un gâteau destiné au prince.
En fait, son utilisation remonte certainement au XIIIe siècle.
La fève existe sous de nombreuses formes et dans différentes matières, il y en a pour tous les goûts. Du haricot sec à la fève dorée à l'or fin 24 carats, on peut en trouver en plastique blanc ou, la plupart du temps, en porcelaine.
La fève est devenue un véritable objet de collection. Ainsi le Musée de Blain en conserve plus de 10 000.
Les collectionneurs sont appelés les fabophiles.

Particularités selon les pays et religions :

Les origines de la fête

Une fête de la Lumière
L'Épiphanie, tout comme le cycle de Noël, est loin d'être d'origine purement chrétienne, mais tire son fond et son sens des célébrations païennes de la Lumière.
En effet, Noël, avant d'être un jour, est d'abord un cycle, qui atteint son apogée au jour du solstice d'hiver (ou en tout cas un des jours associés au solstice) le 25 décembre.
Cette nuit du solstice, qui est la plus longue de l'année, signifie le retour de la Lumière ou, mieux, la renaissance de la Lumière à l'origine de toutes choses.
Puis la célébration se prolonge durant un nombre de jours hautement symbolique : 12 jours. Ainsi Noël est-elle une fête qui dure 12 jours et 12 nuits, le 12 représentant entre autres la Totalité (12 mois, 12 heures, 12 Apôtres, 12 Dieux Olympiens, 12 Imâms dans le schisme duodécimain, etc.)
Le cycle prend fin le 6 janvier. C'est à ce moment que les jours commencent à s'allonger de façon sensible, que la promesse de la nuit solsticiale est tenue.
On célèbre alors l'Épiphanie, la manifestation de la Lumière.
La galette symbolise par sa forme ronde le soleil.
Il est à noter également que c'est ce jour (en tout cas son équivalent, car le calendrier de la Rome antique n'était pas le nôtre) qu'avait lieu la fête des 12 Dieux Epiphanes (autrement dit les 12 Olympiens).
Le christianisme s'est coulé dans ce moule dont le sens éternel n'est pas altéré, le Christ étant assimilé à la Lumière.
Dans l'Antiquité, le dieu épiphanique par excellence est Dionysos, qui règne sur la partie hivernale du calendrier alors que son frère Apollon (dieu des hyperboréens, c'est-à-dire « de l'extrême Nord »), est « caché » au Pôle Nord. Or Dionysos, le dieu souffrant par excellence, le dieu qui naît, meurt (littéralement qui subit une Passion), puis renaît pour apporter l'immortalité à ses fidèles reçoit, selon certains textes, l'hommage des rois de la terre, lesquels lui apportent or (souveraineté), encens (pouvoir sacré), et myrrhe (immortalité, car on embaume avec cette substance).
Le culte de Dionysos était célébré notamment à Téos et Andros le 6 janvier, jour consacré à la bénédiction des rivières.

Le sens chrétien de la fête
Dans l'Église latine

Cette fête célèbre la visite de l'enfant Jésus par les mages, relatée dans l'Évangile selon Matthieu.
Bien que la Bible ne donne pas leur nombre et ne parle que de savants venus d'Orient, ils sont couramment appelés les trois Rois mages et nommés respectivement : Gaspard, Melchior et Balthazar.
Dans certains pays, la célébration liturgique de la fête est reportée à un dimanche, en vertu d'un indult papal.
Il s'agit de permettre aux gens de célébrer la fête dans les cas où ils doivent travailler le 6 janvier si ce jour n'est pas férié.
Ainsi, en France et en Belgique, cette fête est célébrée le deuxième dimanche après Noël.
En Espagne, la célébration de l'Épiphanie est particulièrement importante,
le jour en effet est férié.

Dans les Églises byzantines
La fête commémore le baptême du Christ dans le Jourdain, la descente du Fils de Dieu au milieu de sa création, la stupeur de cette création qui reconnaît son Créateur
(le Jourdain retourne en arrière) et la manifestation de la Divine Trinité (la voix du Père et la colombe rendent témoignage au Fils).

Dans certains pays de tradition byzantine, en particulier en Grèce, en Bulgarie, en Roumanie, en Serbie et en Russie, une croix est lancée par l'évêque dans un fleuve ou dans la mer et les jeunes gens rivalisent, en cette saison froide, pour plonger et la rapporter. La fête s'appelle généralement Théophanie et elle est préparée par un jeûne strict le 5 janvier.

À Jérusalem, à l'Athos, en Russie, en Serbie et en Géorgie, la fête est célébrée le 6 janvier selon le calendrier julien qui coïncide actuellement avec le 19 janvier du calendrier grégorien.

Dans l'Église arménienne
La fête est une des plus grandes fêtes de l'année car Noël n'est pas fêté le 25 décembre mais, selon l'usage chrétien ancien, le 6 janvier.
Cela correspond aussi aux anciennes traditions des premières églises chrétiennes (antérieures à la conversion de l’Empire romain) et même aux traditions familiales de l’époque, selon lesquelles un enfant ne devient le fils de son père que le jour de sa présentation à lui et la reconnaissance du fils par son père, et ce jour là, on rend aussi grâce à la mère pour cet enfant reconnu par son père et qui se soumet à sa volonté.
Le baptême de Jésus dans le Jourdain correspond donc à cette présentation du Fils au Père, c’est aussi l’acte de la soumission de Jésus à la volonté divine et c’est aussi la date où le Père se révèle à lui.
La nativité fêtée prend alors une signification plus théologique que dans l’Église catholique romaine, puisque c’est aussi traditionnellement la date par laquelle il reçoit du père la révélation de sa mission prophétique : ce qui est fêté est plus la naissance du « Christ sauveur » et la manifestation de Dieu (théophanie), que celle de l’enfant Jésus, même si cette célébration est directement liée à sa naissance.

L'Épiphanie dans la tradition populaire

Tradition de tirer les Rois
La tradition veut que l'Épiphanie soit l'occasion de « tirer les rois » : une figurine est cachée dans une pâtisserie et la personne qui obtient cette fève devient le roi de la journée.
Cette pratique trouverait son origine dans les Saturnales de la Rome antique.
En France, depuis le XIVe siècle, on mange la galette des Rois à l'occasion de cette fête.
La tradition veut que l'on partage la galette en autant de parts que de convives, plus une.
Cette dernière, appelée « part du Bon Dieu », « part de la Vierge » ou « part du pauvre », était destinée au premier pauvre qui se présenterait au logis.
Un usage moderne veut aussi que la traditionnelle fève soit accompagnée ou remplacée par un petit sujet caché à l'intérieur de la pâte de la galette des Rois.
La personne ayant dans sa part la fève sera symboliquement couronnée roi ou reine et devra offrir la prochaine galette ; quant à celui qui a le sujet, il devra offrir la boisson (mousseux, muscat, ou champagne selon la bourse...).

Liens des différentes sources :

http://www.momes.net/dictionnaire/e/epiphanie/epiphanie.html

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89piphanie

Revenir en haut  Message [Page 1 sur 1]

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum