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UN SOUFFLE DE ROMANTISME : LA SAINT VALENTIN

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janus


Admin

UN SOUFFLE DE ROMANTISME : LA SAINT VALENTIN Cupidon
Bientôt le 14 février qui fête Saint Valentin, le patron des amoureux.

Qui n’a pas été amoureux un jour... Pourtant, qui connaît l’origine de cette fête ?...

Voici une biographie qui vous apportera quelques éclaircissements :

SAINT VALENTIN


(D'après un article paru en 1876)

La vertu de saint Valentin, prêtre, était si éclatante, et sa réputation si grande dans la ville de Rome, qu'elle vint à la connaissance de l'empereur Claude II, qui le fit arrêter, et, après l'avoir tenu deux jours en prison, chargé de fers, le fit amener devant son tribunal pour l'interroger. D'abord il lui dit, d'un ton de voix assez obligeant :
« Pourquoi, Valentin, ne veux-tu pas jouir de notre amitié, et pourquoi veux-tu être ami de nos ennemis ? »
Mais Valentin répondit généreusement :
« Seigneur, si vous saviez le don de Dieu, vous seriez heureux et votre empire aussi ; vous rejetteriez le culte que vous rendez aux esprits immondes et à leurs idoles que vous adorez, et vous sauriez qu'il n'y a qu'un Dieu, qui a créé le ciel et la terre, et que Jésus-Christ est son Fils unique ».


Un des juges, prenant la parole, demanda au Martyr ce qu'il pensait des dieux Jupiter et Mercure.
« Qu'ils ont été des misérables » répliqua Valentin, « et qu'ils ont passé toute leur vie dans les voluptés et les plaisirs du corps ».
Là-dessus, celui qui l'avait interrogé s'écria que Valentin avait blasphémé contre les dieux et contre les gouverneurs de la république. Cependant le Saint entretenait l'empereur, qui l'écoutait volontiers et qui semblait avoir envie de se faire instruire de la vraie religion ; et il l'exhortait à faire pénitence pour le sang des chrétiens qu'il avait répandu, lui disant de croire en Jésus-Christ et de se faire baptiser, parce que ce serait pour lui un moyen de se sauver, d'accroître son empire et d'obtenir de grandes victoires contre ses ennemis.


L'empereur, commençant déjà à se laisser persuader, dit à ceux qui l'entouraient :
« Ecoutez la sainte doctrine que cet homme nous apprend ».
Mais le préfet de la ville, nommé Calpurnius, s'écria aussitôt :
« Voyez-vous comment il séduit notre prince ! Quitterons-nous la religion que nos pères nous ont enseignée ? »


Claude, craignant que ces paroles n'excitassent quelque trouble ou quelque sédition dans la ville, abandonna le Martyr au préfet, qui le mit à l'heure même entre les mains du juge Astérius, pour être examiné et châtié comme un sacrilège.
Celui-ci fit d'abord conduire le prisonnier en sa maison. Lorsque Valentin y entra, il éleva son coeur au ciel, et pria Dieu qu'il lui plût d'éclairer ceux qui marchaient dans les ténèbres de la gentilité, en leur faisant connaître Jésus-Christ la vraie lumière du monde.


Astérius, qui entendait tout cela, dit à Valentin :
« J'admire beaucoup ta prudence ; mais comment peux-tu dire que Jésus-Christ est la vraie lumière ? »
- « Il n'est pas seulement », dit Valentin, « la vraie lumière, mais l'unique lumière qui éclaire tout homme venant en ce monde »
- « Si cela est ainsi, dit Astérius, j'en ferai bientôt l'épreuve : j'ai ici une petite fille adoptive qui est aveugle depuis deux ans ; si tu peux la guérir et lui rendre la vue, je croirai que Jésus-Christ est la lumière et qu'il est Dieu, et je ferai tout ce que tu voudras ».
La jeune fille fut donc amenée au Martyr, qui, lui mettant la main sur les yeux, fit cette prière: « Seigneur Jésus-Christ, qui êtes la vraie lumière, éclairez votre servante ».


A ces paroles, elle reçut aussitôt la vue, et Astérius et sa femme, se jetant aux pieds de leur bienfaiteur, le supplièrent, puisqu'ils avaient obtenu par sa faveur la connaissance de Jésus-Christ, de leur dire ce qu'ils devaient faire pour se sauver.
Le Saint leur commanda de briser toutes les idoles qu'ils avaient, de jeûner trois jours, de pardonner à tous ceux qui les avaient offensés, et enfin de se faire baptiser, leur assurant que, par ce moyen, ils seraient sauvés.
Astérius fit tout ce qui lui avait été commandé, délivra les chrétiens qu'il tenait prisonniers, et fut baptisé avec toute sa famille, qui était composée de quarante-six personnes.


L'empereur, averti de ce changement, craignit quelque sédition dans Rome, et, par raison d'Etat, il fit prendre Astérius et tous ceux qui avaient été baptisés, puis les fit mettre à mort par diverses sortes de tourments.
Pour Valentin, le père et le maître de ces bienheureux enfants et disciples, après avoir été longtemps en une étroite prison, il fut battu et brisé avec des bâtons noueux ;
enfin, l'an 268, le 14 février, il fut décapité sur la voie Flaminienne, où, depuis, le pape Jean Ier fit bâtir une église sous son invocation près du Ponte-Mole. Cette église ayant été ruinée, le pape Théodose en dédia une nouvelle, dont il ne reste plus de traces non plus.
La porte appelée plus tard du Peuple portait anciennement le nom du saint Martyr.
On garde la plus grande partie de ses reliques dans l'église de Sainte-Praxède.
Les autres furent apportées en France, en l'église Saint-Pierre de Melun-sur-Seine, mais elles ne s'y trouvent plus aujourd'hui.


Saint Valentin est nommé, avec la qualité d'illustre Martyr, dans le Sacramentaire de saint Grégoire, dans le Missel romain de Tommasi, dans les divers martyrologes et calendriers :
les Anglais l'ont conservé dans le leur.


Saint Valentin a été représenté :
1° tenant une épée et une palme, symboles de son martyre ;
2° guérissant la fille du juge Astérius.

Cette circonstance de la guérison d'une jeune fille, et plus encore son nom de Valentin, qui signifie santé et vigueur, explique pourquoi les fiancés, les jeunes gens à marier, ceux qui craignent les atteintes de la peste, les personnes, enfin, qui sont sujettes à l'épilepsie et aux évanouissements se sont placés sous son patronage.


Plusieurs siècles après sa mort, Valentin fut canonisé en l'honneur de son sacrifice pour l'amour.

La fête de la Saint-Valentin fut instituée pour contrer la Lupercalia, fête païenne donné le jour de la fertilité et dédiée à Lupercus, dieu des troupeaux et des bergers, et Junon, protectrice des femmes et du mariage romain.
L'événement le plus marquant de ces réjouissances était la course des Luperques :
des hommes demi nus poursuivaient des femmes et les frappaient avec des lanières de peau de bouc, les coups reçus assurant fécondité et grossesse heureuse à celles-ci.


Une autre origine est attribuée aux festivités de la Saint-Valentin.
On prétendait en effet que, sous certains climats, les oiseaux s'appariaient pour la belle saison prochaine, à la Saint-Valentin, comme il est reçu qu'en d'autres pays plus froids ils s'apparient à la Saint-Joseph.
Prenant exemple sur eux, les hommes auraient trouvé ce jour propice à la déclaration amoureuse.
Dans les anciens calendriers, à une époque où les devoirs de la vie civile se confondaient avec ceux de la vie religieuse, chaque jour y était marqué par un signe qui parlait immédiatement aux yeux des initiés.
C'est ainsi que la Saint-Valentin était marquée par un soleil dans la main du saint, ou par un gaufrier :
- un soleil, parce qu'il était censé reprendre sa force à cette époque, qui est à peu près celle des quatre-temps du printemps, et que les fleurs les plus précoces (amandiers, noisetiers, etc.) commencent à se montrer dans une partie de l'Europe ;
- un gaufrier, pour annoncer les réjouissances de Carnaval.

SOURCE :
http://www.france-pittoresque.com/perso/35.htm

Fêter la Saint Valentin sans offrir des fleurs, c’est comme un pastaga sans eau, c’est comme la Provence sans soleil, c’est comme un feu sans flammes ou comme une braise sans souffle pour la raviver !


UN SOUFFLE DE ROMANTISME : LA SAINT VALENTIN Saint_valentin

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UN SOUFFLE DE ROMANTISME : LA SAINT VALENTIN PEB179

Si vous avez la chance que votre amour traverse le temps, n’oubliez surtout pas de joindre a votre offrande florale l’adorable poème que voici :

poème de Rosemonde Gérard à son mari Edmond Rostang

L'éternelle chanson


Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs,
Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille,
Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants.

Comme le renouveau mettra nos coeurs en fête,
Nous nous croirons encore de jeunes amoureux,
Et je te sourirai tout en branlant la tête,
Et nous ferons un couple adorable de vieux.

Nous nous regarderons, assis sous notre treille,
Avec de petits yeux attendris et brillants,
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.

Sur notre banc ami, tout verdâtre de mousse,
Sur le banc d'autrefois nous reviendrons causer,
Nous aurons une joie attendrie et très douce,
La phrase finissant toujours par un baiser.

Combien de fois jadis j'ai pu dire " Je t'aime " ?
Alors avec grand soin nous le recompterons.
Nous nous ressouviendrons de mille choses, même
De petits riens exquis dont nous radoterons.

Un rayon descendra, d'une caresse douce,
Parmi nos cheveux blancs, tout rose, se poser,
Quand sur notre vieux banc tout verdâtre de mousse,
Sur le banc d'autrefois nous reviendrons causer.

Et comme chaque jour je t'aime davantage,
Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain,
Qu'importeront alors les rides du visage ?
Mon amour se fera plus grave - et serein.

Songe que tous les jours des souvenirs s'entassent,
Mes souvenirs à moi seront aussi les tiens.
Ces communs souvenirs toujours plus nous enlacent
Et sans cesse entre nous tissent d'autres liens.

C'est vrai, nous serons vieux, très vieux, faiblis par l'âge,
Mais plus fort chaque jour je serrerai ta main
Car vois-tu chaque jour je t'aime davantage,
Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain.

Et de ce cher amour qui passe comme un rêve,
Je veux tout conserver dans le fond de mon coeur,
Retenir s'il se peut l'impression trop brève
Pour la ressavourer plus tard avec lenteur.

J'enfouis tout ce qui vient de lui comme un avare,
Thésaurisant avec ardeur pour mes vieux jours ;
Je serai riche alors d'une richesse rare
J'aurai gardé tout l'or de mes jeunes amours !

Ainsi de ce passé de bonheur qui s'achève,
Ma mémoire parfois me rendra la douceur ;
Et de ce cher amour qui passe comme un rêve
J'aurai tout conservé dans le fond de mon coeur.

Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs,
Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille,
Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants.

Comme le renouveau mettra nos coeurs en fête,
Nous nous croirons encore aux jours heureux d'antan,
Et je te sourirai tout en branlant la tête
Et tu me parleras d'amour en chevrotant.

Nous nous regarderons, assis sous notre treille,
Avec de petits yeux attendris et brillants,
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.

JANUS

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