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une nouvelle colère de ZEUS

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1une nouvelle colère de ZEUS Empty une nouvelle colère de ZEUS Mer 29 Jan - 5:46

janus


Admin

L’article qui suit est en rapport avec l’article posté dans « l’immobilier en folie »
Le maire de Hyères lance un appel contre la montée des eaux 8
http://cogolinforum.free.fr/cogolin_immobilier_en_folie_14.pdf
janvier2014

une nouvelle colère de ZEUS St_jeannet

Une nouvelle colère de ZEUS !

ZEUS à la rogne de voir comment les hommes maltraitent GAÏA qui  pourtant leur permet de vivre et de se nourrir. Et quand ZEUS est de mauvaise humeur, il inonde les hommes de toutes ses larmes pour leur faire prendre conscience qu’ils doivent plutôt apprendre à composer avec Dame Nature plutôt que de vouloir l’occuper et l’exploiter en maîtres supérieurs !  

Une quantité exceptionnelle de pluie en un week-end… C’est une confirmation de plus de la nouvelle configuration climatique qui s’installe comme l’on prédit les experts (de multiples articles de COGOLINFORUM en parlent dès 2009).

Les précipitations du week-end du 18-19 janvier 2014 ont été exceptionnelles par leur abondance. Météo France a précisé qu’il est tombé jusqu’à 150 à 170 litres d’eau au mètre carré au Luc. Dimanche 19, un gros orage a provoqué les plus forts cumuls de pluie, 150 à 200 mm, entre Hyères et le Lavandou.

Un drame humain avec 2 morts, 1 disparu et 1 suicidé qui n’a pas supporté d’avoir tout perdu. Une souffrance psychologique et financière. Plus de 600 habitations sinistrées, des routes, des véhicules, des biens, etc : une addition colossale quand on ajoute les dégâts dans le Var et les dégâts dans les Alpes Maritimes !

une nouvelle colère de ZEUS 3281525

Problème de place, problème de risque, problème de décharge de responsabilité, problème de passe-droit, problème de manque d’encadrement… N’est-il pas temps de tout mettre sur le tapis et de légiférer pour encadrer intelligemment et de manière bien lisible les responsabilités des uns et des autres  dans l’avenir car malheureusement ce type de catastrophe naturelle a de fortes chances de se répété de plus en plus au fil des mois et des années à venir !  

80 % des terres du Var ne sont pas constructibles du fait des zones agricoles, des zones risque d’incendie et des zones inondables. L’espace étant restreint et la population augmentant, les requins de l’immobilier ont des dents de plus en plus grandes. Entre les communes qui souhaitent augmenter leurs recettes fiscales par un plus grand nombre de logements et des promoteurs qui désirent augmenter leur compte en banque, tout comme l’avers et le revers de la médaille, les deux se retrouvent sur la tranche du flou de la loi… CQFD !
Côté 1 : Zone où la construction est autorisée, côté 2 : zone où elle est interdite et la tranche floue : cerise hypocrite sur le gâteau, zone où elle est autorisée sous condition de travaux préalables. La loi ouvre une boîte de Pandore qui conduit à ce qu’il se passe.  Achat moins cher d’un terrain en zone inondable. Souvent un aménagement à minima parce que le risque est souvent minimisé ou sous-estimé… Remblai pour le rendre constructible qui donne  une plus-value audit terrain. Construction, vente et au diable les éventuelles conséquences directes ou indirectes… Après moi, le déluge, ça ne me concerne plus, pense le promoteur !
Le problème est que l’eau doit aller quelque part. Or, tous les travaux d’urbanisation perturbent l’écoulement de l’eau, son étalement sur de vastes bassins naturels, son absorption par la terre. Donc, que faire entre besoin d’habitation et urbanisation outrancière (souvent mal pensée) ?...

une nouvelle colère de ZEUS Routes_5

Il est évident que ce qui suit ne résoudra pas le problème des inondations mais éclaircira la répartition des responsabilités et conséquemment réduira la pression immobilière.
JANUS pense que :

1 Pour ce qui est déjà construit…

L’état et la région engagent un plan d’aménagement des zones à risque pour amenuiser justement les risques et surtout limiter l’ampleur des dégâts potentiels. Un plan qui sera, il va de soi, à long terme tant les sommes en jeu sont colossales pour un tel aménagement à l’échelle du pays.
Mais peu importe puisque les colères de ZEUS ne sont pas prêtes de cesser… Donc, même petit à petit vaut mieux que de ne rien faire ou si peu !

2 Pour ce qui sera à construire…

- Pourquoi ne pas instaurer des obligations de mettre l’habitat en r1 et R2 et plus  et réserver le rez-de-chaussée aux parkings et/ou garages et/ou selliers. Mieux vaut perdre un peu que beaucoup !  
Si maintenant les personnes aménagent ou utilisent le garage pour autre chose,  ils prennent le risque en toute connaissance de cause et tant pis pour eux en cas de dégâts ! Nous somme dans un pays de droit qui impose un respect des lois ou tant pis, on sait à quoi on s’expose… CQFD !

- Pourquoi ne pas imposer la close risque d’inondation dans l’acte notarié pour l’achat d’une maison construite dans les zones inondables avec obligation de travaux pour limiter le risque. Cette close aurait pour valeur de placer tout le monde face à son choix.
• La commune, je rends le terrain constructible sous couvert de travaux d’aménagement à faire ; travaux bien définis dans un cahier des charges précis.  
• Le promoteur, j’ai fait les travaux imposés, j’ai construit et je vends.
• L’acheteur, je sais que tout a été fait, qu’il y a un risque d’inondation et que s’il y a des dégâts je ne peux m’en prendre qu’à moi-même puisque j’ai acheté en toute connaissance de cause !

Si une loi encadre cela, imaginez les retombées sur l’immobilier.
Une bonne partie de la population y regardera à deux fois avant d’acheter sachant que les assurances refuseront d’assurer ou à prix d’or.
La partie restante achètera quand ‘même, en prenant le risque de perdre tout ou partie des meubles et matériels.
Résultat, la pression immobilière va se modifier en ce sens que la baisse de la demande  fera baisser les prix. Charge aux promoteurs d’imaginer un autre type de logements pour faire remonter le marché. Un type de logements plus surélevé, mieux drainé, plus sécurisé.  Charge aux promoteurs de savoir trouver un compromis entre l’augmentation des frais d’un tel type de logements et un prix le rendant néanmoins accessible au plus grand nombre pour pouvoir faire remonter la demande.

L’implication du politique en légiférant pour imposer une telle obligation placerait chacun devant sa responsabilité d’accepter ou non la construction ou non d’habitations, d’accepter ou non l’achat d’une maison en zone inondable. Et bien entendu, le fait d’accepter le choix de n’être que face à soi-même en cas de catastrophe naturelle.

Autant il est normal que la solidarité s’exerce plutôt deux fois qu’une lorsqu’une catastrophe naturelle plonge dans le malheur ceux qui n’y sont « pour rien ». Autant, à contrario, est-il vraiment normal de pénaliser le plus grand nombre quand certains profitent du flou des lois et/ou subissent n’ont que le retour malheureux de leur avidité, de l’imprudence, de l’insouciance, etc.

une nouvelle colère de ZEUS Inndations_vues_du_ciel

L’avantage d’une telle démarche est qu’elle clarifiera les responsabilités bien plus qu’elles ne le sont actuellement. Elle réduira les tracasseriez juridiques. Elle restructurera de nouvelles normes d’habitat pour ces zones inondables.  

On peut envisager la même démarche pour une zone d’activités. Quant tout est clarifié et stipulé, j’achète ou non, en toute connaissance de cause et en prenant le risque d’assumer les conséquences ou je n’achète pas. Idem pour les promoteurs et les bâtisseurs d’envisager la prise en compte du risque dans le type de construction si ils veulent mieux vendre… Il est temps d’arrêter d’agir sans penser aux suites, aux conséquences, de nos actions !  

• C’est peut-être une manière utopique de penser l’avenir.
• C’est peut-être trop contraignant.
• On ne peut pas tout avoir et encore moins tout et son contraire.
• C’est peut-être idiot de penser ainsi.
Toujours est-il que c’est un moyen que JANUS estime bon pour pallier les futurs « emmerdements » qui ne vont cesser de survenir au fil du temps de même que de pallier, un tant soit peu, les augmentation d’impôts qui découleront de facto du cumul des énormes frais qu’occasionnent ces catastrophes naturelles… qui, je le répète, seront de plus en plus fréquentes !

Merci de m’avoir lu…  Je vous laisse avec votre propre interrogation sur ce sujet…

JANUS

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