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Un article qui confirme le message JANUS interpelle les jeunes du Golfe

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janus


Admin

L’article qui suit provient du blog économique N° 1 de PAUL JORION. Je le mets en ligne car il confirme mon appel à la jeunesse du Golfe pour qu’elle se réveille et interpelle les gouvernants de la communauté de communes !

SEPT ANS DE CRISE ÉCONOMIQUE, par Bruno Colmant

C’est dans une complète indifférence, en août 2006 que les premiers tressaillements de ce qu’on appellerait la « crise des subprimes » se firent sentir. Cela fait donc sept ans que le monde occidental a trébuché sur lui-même.
Sept ans, c’est long. Cela marque la fin d’une époque, celle de l’insouciance d’une mondialisation qu’on croyait heureuse et qu’on avait confondue avec le siècle des colonies. Cela donne le temps de pulvériser les bourses et les banques fragiles, de voir une économie s’effondrer et d’assister à une lévitation des dettes publiques. Cela permet aussi de s’interroger sur la finitude d’un modèle de croissance par endettement public et d’une monnaie unique qui ne convainc désormais plus la majorité des citoyens.
Sept ans, c’est aussi la numérologie biblique qui révèle un nouveau monde, c’est-à-dire la jeunesse au chômage, alors que nos populations vieillissantes s’inquiètent de la protection de leurs avantages. C’est le moment de s’interroger sur la justice de nos sociétés, qui choisissent en Europe de privilégier le symbole monétaire au détriment du travail. Pourtant, n’est-ce pas impudique que tolérer un chômage massif des jeunes, c’est-à-dire l’annihilation de toute la créativité et de l’entreprenariat, tout en imposant une mise à l’emploi des travailleurs âgés malgré l’immense basculement technologique qui, trop souvent, les dépasse ? Et n’y a-t-il pas quelque chose d’indécent, voire de complètement erroné, à imposer dans les pays du Sud, par froide surenchère politique de la Commission Européenne, des contextes d’austérité au milieu d’une terrible récession ? Et finalement, est-ce correct de protéger une monnaie forte par un emploi faible, puisque l’austérité budgétaire conduit, dans les pays du Sud, à des taux de chômage supérieurs à ceux des années Trente ?
Sept ans, ça use aussi le verbe de ceux qui avaient jeté l’opprobre sur le système financier, tout en oubliant que les Etats complaisants ont aussi été dépassés par leur propre endettement. C’est aussi un terme suffisant pour attester que certains anciens responsables bancaires se sont égarés, non pas tant dans des stratégies hasardeuses, que dans l’oubli de la responsabilité sociétale du bien commun qu’ils gèrent et fabriquent : la monnaie.
Sept ans, c’est le temps de l’introspection. Désormais, on sent, chez les responsables politiques au long cours, un profond malaise. Ils se sont signalés dans une économie prospère dont ils peinent à assumer le délabrement. Il en est de même pour les signataires du Traité de Maastricht: ils ont imaginé une monnaie nouvelle sans en assurer les fondements budgétaires, un peu comme si on criait naïvement victoire avant d’avoir déclaré la guerre. En 2012, les architectes de l’euro ont d’ailleurs fêté dans l’ombre les 20 ans de leur construction monétaire, comme des dirigeants défaits que seul l’exil rapproche encore. D’ailleurs, la nouvelle génération ne comprend pas qu’on ait pu invoquer la paix européenne pour justifier une monnaie qui terrasse les économies faibles. Pour cette génération, le temps des guerres était révolu avant sa naissance. Au reste, la formulation politique de l’Europe inquiète, non pas tant par son déficit de vision économique que par le manque d’enracinement de son discours dans les réalités des peuples. Qu’on la qualifie de néolibérale ou de sociale-démocrate, cette Europe laisse autant sceptique que les vieux dogmes politiques.
Il y a 30 ans, nous avons commencé à endetter collectivement nos pays pour adoucir la transition vers l’économie des services, très différente du contexte industriel. Nous espérions que la démographie et la productivité futures nous extirperaient sans douleur d’une dette publique qui enflait. Malheureusement, cet espoir de l’Etat-providence qui se rembourse tout seul aurait exigé une économie géographiquement statique. C’était sans compter la mondialisation qui déplace le progrès et la croissance au gré de l’ouverture des peuples et des marchés.
Aujourd’hui, nous entamons une nouvelle transition qui est celle de l’inventivité technologique et de la libération de la créativité. Cette transition technologique sera celle de la jeunesse. C’est pour cela que nous ne pouvons pas l’accabler sous un chômage étouffant car ce serait la triste illustration que les baby-boomers d’après guerre ne lui auront pas passé le relais de la croissance. Confrontés à un monde en ruine, ils se seraient limités à le rendre criblé de dettes.
Le passé ne se remplace pas : il se dissipe. Cette crise ne finira jamais. Il n’y aura pas un « après » fantasmatique au terme duquel nos communautés retrouveront le passé. Il n’y aura pas de restauration des régimes anciens, ni aucun retour aux bases stabilisées d’une économie précédente.
En fait, cette crise ne peut pas finir car elle est devenue elle-même le fil de l’histoire, c’est-à-dire l’interpellation continue du siècle précédent. Et c’est peut-être cela, la terrible leçon du choc de 2006-2013 : nous avons, pendant très longtemps, cru pouvoir nous raccrocher à une époque que seule la croissance d’après-guerre avait autorisé, au travers de la réparation du monde que nos aïeux avaient mutilé.
Sept ans et une crise qui ne finit pas, c’est le moment de tourner la page du vingtième siècle et reconnaître que les rentes d’idées sont viagères. C’est le terme d’une pénible mue de la lointaine société des services vers le monde de l’échange instantané.
Sept ans, c’est peut-être, aussi, le moment de poser la question des temps nouveaux et de constater qu’un univers moderne se dresse, sans qu’on l’ait pressenti, ni conjuré. Cet univers, qui ne pourra passer que par la jeunesse – à laquelle il faut sacrifier beaucoup-, reste à réinventer. Partout, pour son bien-être ou sa liberté de pensée, la jeunesse revendique son autonomie. Nous ne pouvons pas l’ignorer.

JANUS :

Les jeunes d’aujourd’hui seront les adultes de demain. Le monde de demain sera le monde où vivra la jeunesse d’aujourd’hui. Le hic est que ce sont les adultes d’aujourd’hui qui doivent construire le monde de demain !
Au vu de ce qui a été fait par le passé, nous sommes en droit de penser que la jeunesse va être laissée une fois de plus sur le bord du chemin… CQFD !

Bien sûr, les gérants actuels des communes vont argumenter qu’ils font pour le sport, la musique, le centre aéré, un point information jeunesse, etc. Autrement-dit, le b.a.-ba des choses à faire pour sa population que tout maire de France et de Navarre sait faire.

Ce n’est pas de cela qu’il est question ! Ce dont il est question est la vision globale de la problématique jeunesse, c’est une politique cohérente, concertée, au long terme c’est un ensemble d’actions pour aider les jeunes à mieux devenir des adultes citoyens et responsables ! Ce dont il est question c’est comment chaque gérant actuel et futur va œuvrer, comment la communauté de communes va œuvrer pour aider les jeunes, pour accompagner les jeunes, pour former les jeunes, à répondre aux nouveaux enjeux du 21e siècle, à s’épanouir et créer dans ce monde en mutation ?

Alors que le progrès n’a jamais été aussi en pointe pour aider l’Homme. Alors que ce progrès devrait propulser en avant, élever, bien au contraire, il fait reculer, voire régresser et accentue l’écart des classes. Je relance mon appel en invitant la jeunesse à s’indigner contre tous ces retours en arrière. J’invite la jeunesse à se prendre en main et à venir interférer dans l’action politique locale en restant autonome et en agissant tel que JANUS le décrit dans  son message du 02 juillet 2013
JANUS interpelle les jeunes du Golfe
https://cogolin.forumactif.org/t155-janus-interpelle-les-jeunes-du-golfe

Puisque le monde de demain sera le vôtre, participez à sa construction en proposant vos propositions pour répondre à vos besoins, à vos attentes ! Le monde de demain sera le vôtre alors impliquez-vous et montrez que vous êtes capables de vous regrouper, de confronter vos idées, de les formuler en projets, de les classer par ordre de priorité, de vous exprimer, de vous faire entendre auprès des instances dirigeantes de la communauté de communes !
Vous êtes à un moment inespéré pour vous !
Vous êtes au moment où se tourne la page d’une époque de l’histoire de l’humanité – où un nouveau mode sociétal est à construire – où les nouvelles technologies permettent d’accéder aisément à plus de lien, de communication, d’information, d’expression, de création, de connaissances tous azimuts – où la communauté de communes voit le jour ! Ne loupez pas cette opportunité existentielle : le poids de votre nombre fera le reste ! Faites fonctionner à plein régime tous les réseaux sociaux à votre disposition pour lancer cette initiative citoyenne pour faire changer la vie de la jeunesse dans le Golfe de Saint-Tropez ! Vous méritez mieux. Strass et paillettes, c’est peut-être bien sous le soleil mais la vie, toute une vie a besoin de bien plus que ça. Et plus belle la vie sera si vous participez à sa construction en vous impliquant ! Comme je l’ai dit, les moyens modernes vous le permettent. Jetez-vous dans la web.révolution citoyenne des jeunes du Golfe !

Mettez la pression sur les politiques locaux ! Ils ont voulu être aux commandes, qu’ils honorent ce à quoi ils se sont engager. Plus vous serez nombreux, plus ils vous écouteront ! Ils resteront dans leur tour d’ivoire si vous n’êtes qu’un tout petit groupe. Débrouillez-vous à présenter des projets prioritaires demandés par 3000 jeunes, 5000 jeunes voir plus et ils ouvriront leur porte et se mettront au travail ou alors ils sont bons pour Pierrefeu !  

Transformez vos conflits existentiels en défis ! Ne loupez pas cette occasion. Les réseaux sociaux permettent de propager l’info, de regrouper une masse de personnes autour d’une idée, d’un projet. Les moyens informatiques vous permettent de vous lancer dans cette aventure humaine et de la réussir.

Vos valeurs qui seront celles de demain ne sont pas forcément les mêmes, loin de là, des gouvernants actuels qui ne seront plus là quand vous y serez !

Participez à la construction du Golfe de demain, le vôtre !

L’actualité en apporte une autre preuve. Même le pape est persuadé que la jeunesse possède la clé du réveil. Au Brésil, sur la plage de Copacabana, il a dit à deux millions de jeunes :
« S’il vous plaît ne laissez pas les autres devenir les acteurs du changement (…) Ne restez pas au balcon de la vie, Jésus n’y est pas resté. Il s’y est engagé ! Engagez-vous y comme l’a fait Jésus »,
« Votre cœur jeune veut construire un monde meilleur. Je suis les nouvelles du monde et je vois tant de jeunes qui sont sortis dans les rues pour exprimer leur désir d’une civilisation plus juste et fraternelle », a-t-il ajouté sous les applaudissements des jeunes.
« C’est par vous qu’entre l’avenir du monde. (…) Continuez à dépasser l’apathie et offrez une réponse chrétienne aux inquiétudes sociales et politiques qui surgissent dans différentes parties du monde. Je vous demande d’être les bâtisseurs de l’avenir ».

Que l’on soit croyant en quelque religion que ce soit ou que l’on soit athée, il faut reconnaître que sur ce coup la, il n’a pas tout à fait tort ! Si tous les gars du monde voulaient se donner la main… Eh bien, à l’heure du WEB, c’est possible… Réveillez-vous, impliquez-vous, reliez-vous, unissez-vous  autour de valeurs humanistes communes et faites bouger les politiques locales si vous voulez que demain vous appartienne !


JANUS

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