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JANUS a le sourire railleur

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1JANUS a le sourire railleur Empty JANUS a le sourire railleur Jeu 17 Mar - 6:01

janus


Admin

16 mars 2011


JANUS tient à commenter un article paru dans le journal local.
Je pense qu’en le lisant, vous allez comme moi avoir un sourire railleur.

Voici l’article commenté :

La conférence territoriale qui s'est tenue hier au collège Gérard-Philipe de Cogolin, à l'invitation du conseil général, aura peut-être eu l'effet d'un électrochoc pour les forces vives et élus du golfe de Saint-Tropez.

JANUS:

En premier lieu, le mystère de la sémantique politique. Apparemment, élu signifie en poste mais pas élu d'opposition… Ceci pour dire que les premiers édiles on été peut-être invités mais pas tous les élus… CQFD!

Par quels gouvernants sommes nous gérés? Vous rendez-vous compte, le conseil général du Var doit inviter les élus du Golfe pour leur faire prendre conscience des enjeux de demain alors que tous les messages de JANUS sur COGOLINFORUM en parle depuis le début, autrement dit depuis septembre 2009 : Cherchez l'erreur!
C’est à croire que nos gérants actuels sont incompétents ou dans l’incapacité à prévoir l’évolution probable et à l’anticiper. C’est en tout cas l’impression que donne la démarche informative du conseil général du Var.

"aura peut-être eu l'effet d'un électrochoc pour les forces vives et élus du golfe de Saint-Tropez"
Qui plus est, peut-être… Ce n'est même pas sûr! Impressionnant, même pas honte de leur myopie prospective.

Cette étude prospective « Var 2030 », déclinée pour chaque territoire du département, se veut une véritable prise de conscience des enjeux de développement à l'horizon 2030. Et des choix qui en découleront...

JANUS:

Je vous invite à relire tous mes messages. Il y a longtemps que JANUS a fait cette prise de conscience. L'antériorité de mes messages en atteste!

Actuellement, le golfe de Saint-Tropez est un territoire touristique et résidentiel, créateur d'emplois. Mais les actifs éprouvent de plus en plus de difficultés pour s'y installer.

JANUS:

Une évidence de moins en moins évidente! Du moins, si on va au-delà du dit constat.

Le golfe, une niche d'activités unique Dans le détail, les dépenses touristiques injectées dans l'économie locale sont ainsi évaluées à 780 Me. Selon le rapport, entre 1996 et 2006, le nombre d'emplois a augmenté de 22 % sur ce secteur : soit environ 4200 postes.
Statistique unique pour le Var, le golfe de Saint-Tropez est le seul secteur ayant un volume d'emplois supérieur au nombre d'actifs résidant dans la zone [106 emplois pour 100 actifs].
Cela rayonne naturellement sur les territoires limitrophes. Quotidiennement, environ 1000 salariés viennent travailler, tandis que 500 autres font le trajet inverse.


JANUS:

Ne vous laissez pas bercer par le son du violon. Ouvrez les neurones! L'étude s'arrête en 2006. Nous sommes en 2011. Entre temps il y a eu la crise mondiale de 2008 et ses conséquences durables que l'on traverse encore. Il y a le bouleversement géopolitique qui se déroule actuellement et qui va profondément changer la donne. Je ne suis pas du tout persuadé que les chiffres donnés soient les mêmes aujourd’hui, en terme d’emploi et de somme d’argent dépensé dans le tourisme et l’économie locale. Je vous donne rendez-vous à l'automne 2011 pour faire le bilan de l'été et nous pourrons constater ensemble le bien fondé ou non de ce qui est dit dans cet article.
Le conseil général étudie le passé qui comme son nom le dit est passé. Il vaudrait mieux prévoir ce qu'il risque d'advenir car c'est à l'avenir qu'un maire doit préparer sa commune…

Immobilier : face à la pénurie de foncier Autre constat : depuis 30 ans, la population a quasiment doublé [55 000 habitants en 2006 contre environ 30 000 en 1975] avec un taux d'accroissement démographique supérieur à la moyenne varoise. Les perspectives sont significatives : le territoire du golfe pourrait compter 75000 habitants à l'horizon 2030, dont 36 % auront plus de 60 ans.

JANUS:

Croissance logique car les gens ont cru en l'Eldorado… Toutefois, eu égard aux messages sur les risques annoncés (élévation de la température, montée du niveau de la mer, baisse du pouvoir d'achat, augmentation du coût de la vie, augmentation du prix de l'essence, etc, je mettrai un bémol sur cette estimation.
Une chose sera cependant certaine, le vieillissement de la population. Un tiers de la population aura plus de 60 ans. Donc, relisez mes messages sur le troisième âge. L'augmentation présumée, même en la relativisant, de la population autochtone est riche d'enseignements à prendre en compte pour la gestion des communes mais ça c'est une autre histoire. Je vous en parlerai lors de la campagne.

Toutes ces données montrent que les besoins seront multipliés en terme de Service public (équipement pour les services à la personne ; l'Enseignement) ; Quant à la question du logement déjà lourdement problématique, elle se heurte à des contraintes importantes : la pénurie de foncier et l'existence de nombreux espaces naturels protégés.
Autant de paramètres qui vont influencer le choix du modèle de développement. « Il faut faire dégager un consensus sur des lignes stratégiques », analyse le DGS du Var Patrick Heintz.


JANUS:

Je ne cesse de dire que le monde sociétal change, que le tourisme change, et donc, que la manière de gérer une commune doit changer. Cela signifie qu'il faut dès aujourd'hui, à défaut d'hier, lancer des programmes ambitieux, à l'échelle du territoire du Golfe et quel est le constat désolant : l'intercommunalité est toujours en plan… Cherchez l'erreur.
Vous rendez-vous compte du retard… Il faut (1) la décider puis (2) la mettre en place et (3) qu’elle vive, décide, agisse, contrôle, ajuste, etc. Tout ça se chiffre en années de perdues car elle devrait déjà fonctionner depuis des années si on avait des gérants un peu moins myopes!

Des pistes de réflexion qui s'articulent autour de l'intensification urbaine, l'amélioration des déplacements entre lieux de vie et de travail ; la mise en avant des filières liées à l'image haut de gamme et l'innovation en matière de services à la personne.
« La saturation du territoire ne doit pas devenir un handicap pour son attractivité » résume-t-il.


JANUS:

J'ai un sourire narquois car mon premier message en septembre 2009 s'appelle "densification du centre urbain"…
Il est dit dans l'article "des pistes de réflexion". Il faudrait plutôt dire des pistes d'action. Les projets, les idées, les solutions, existent! C'est la volonté et la détermination qui manque à nos premiers édiles. Il y a plus à agir qu'à réfléchir…

Les pistes énoncées sont effectivement à développer. Quant à la saturation, il y a deux axes à investiguer.
(1) Un plan d’investissement intercommunal pour développer le transport en commun qui devient obligatoire à l’orée des décennies à venir. Tout argent qui n'est pas mis dans le réservoir peut être mis dans d'autres achats… CQFD!
(2) la piste de la requalification. Quand il y a trop de monde qui mange le même gâteau, tout le monde ne mange pas à sa faim. Il faut donc créer d'autres gâteaux… CQFD! JANUS vous développera cela, en temps voulu.

Une rareté de l'espace qui ne doit pas être un frein à l'action selon le maire de Cogolin Jacques Sénéquier.
« Tout dépend des élus », avance-t-il en évoquant l'outil qu'est la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains loi (SRU). « On a tous peur en tant que maire de perdre notre pouvoir de décision. Mais il nous appartient à travers le Schéma de cohérence territorial (SCoT) de faire transpirer quelque chose de plus contraignant pour éviter la diffusion du bâti.»

JANUS:

Il est nécessaire pour ne pas dire primordial de passer à l'échelon supérieur de l'intercommunalité pour instaurer une cohésion entre les communes et surtout donner une cohérence au développement du Golfe et de chaque commune à l'intérieur du Golfe.
Ensuite, il faudra transiger. Que voulons-nous? La nature, la méga cité urbaine, des zones d'activités, une surpopulation sans emploi, sans distraction, sans pouvoir d'achat, etc.
Si nous voulons la nature et faire face néanmoins à une augmentation maîtrisée de population, il faudra demander au niveau législatif supérieur de permettre d'ajouter un ou deux étages au nombre maximum permis aujourd'hui.
Ensuite, il est bien beau de gonfler la population de Cogolin mais dans quel but?
Si ce n'est que pour augmenter le nombre de foyers finançant les recettes communales par les différentes taxes, pourquoi pas mais…
Plus de monde = plus de besoins = plus d'investissements = plus d'impôts = c'est sans fin!

A la place de ce choix il y a celui que JANUS préconise: Mieux vivre ensemble à Cogolin demain.
En effet, la population actuelle doit être maintenue dans un taux de croissance faible.
JANUS estime que la priorité pour une gouvernance n'est pas d'augmenter la population mais de faire en sorte que celle-ci puisse trouver du travail pour avoir plus de pouvoir d'achat, donc plus de capacité à dépenser, etc.C'est le cycle vertueux du "cause/effet économique".
Une commune peut et se doit d'initier cela pour sa population et avec sa population.
Par ailleurs, cette population doit trouver intra-muros un panel de distractions tous publics. (1) c'est une des missions d'une municipalité et (2) pour que les personnes dépensent à Cogolin plutôt que d'aller dépenser dans les communes voisines ou plus loin…
Le logement peut être contrôlé dans une certaine mesure si une municipalité fait un choix politique d'accession à la propriété ciblant les petites et moyennes gens de Cogolin. L'argent de la vent du Yotel pourrait servir à cela si on avait une réelle municipalité qui pense à sa population. L'achat judicieux d'un patrimoine foncier communal permettrait en plus d'opérations ponctuelles de planifier au long terme une certaine maîtrise de la spéculation immobilière. Il y a deux manières de faire du social. L'action béquille charitable que font toutes les mairies de France et l'action marche-pied qui permet de mieux s'en sortir, de mieux traverser une période pénible de la vie, de mieux vivre, de rebondir. Pour la première, Cogolin a déjà une action sociale qui tient son rôle et son quota. JANUS souhaite développer la seconde manière qui est plutôt délaissée dans le Golfe alors que c'est cette population qui compose une grande partie de la population autochtone…

En conclusion, il est bon que la région et le département, donnent des orientations et des objectifs pour l'avenir. Cependant, cela pourrait se faire en interne. La réunion, telle que l'article la présente, ressemble au professeur des écoles qui fait la leçon aux élus en poste (alors qu'ils ne le seront plus, j'espère, en 2014). C'est bien mais désolant car les gérants actuels devraient déjà être au travail dans cette prospective. Le pire étant le dire et le faire… Relisez le SCOT des cantons de Grimaud et de Saint-Tropez, un excellent document. Pourquoi n'y a-t-il pas un élan fédérateur pour une politique plus axée sur la population autochtone, pour son mieux-vivre ensemble dans le Golfe demain? Pourquoi tant traîner les pieds?...

JE VOUS LAISSE JUGE

JANUS



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